mercredi 21 novembre 2007
peut-on encore parler d'indépendance des médias en France ??
Par Rue89 15H08 18/11/2007
Lors d'une rencontre à l'Elysée avec des journalistes du quotidien, le Président a annoncé la nomination de Nicolas Beytout.
Vendredi soir, Palais de l'Elysée. En pleine semaine de grève, le président de la République reçoit le directeur de la rédaction Erik Izraelewicz des Echos, et quelques membres de la rédaction en chef du journal. Ceux-ci s'attendent à ce que le Président discute de la semaine sociale, du pouvoir d'achat...
Mais très vite, ce dernier met la discussion sur un terrain plus sensible, pour ses visiteurs: le rachat du premier quotidien économique français par le milliardaire Bernard Arnault, une opération contre laquelle ceux-ci se battent depuis le début de l'été.
Erik Izraelewicz et ses collègues n'en croient pas leurs oreilles. D'un ton cassant, Nicolas Sarkozy leur déclare qu'ils sont idiots de refuser le rachat, qui a été annoncé le 5 septembre: Bernard Arnault, leur explique le président, est un homme très bien, et "il va investir" dans leur journal...
Catherine Pégard, la conseillère de l'Elysée qui a organisé la rencontre, semble surprise du tour pris par la conversation. L'ex-journaliste politique au Point pensait sans doute également que le Président avait prévu d'échanger sur l'actualité économique et sociale.
Arnault, ami proche de Sarkozy (il a été son témoin de mariage) a déboursé 240 millions d'euros pour reprendre le titre économique au groupe britannique Pearson. Pour protester contre cette annonce, une large majorité de la rédaction avait voté la non-parution du quotidien (par 162 salariés contre 12 et 7 abstentions).
Pour un quotidien économique, il n'est jamais sain d'être détenu par un acteur important de l'actualité des affaires, qui plus est lorsqu'il est présidé par un intime du chef de l'Etat.
A la fin de l'entretien de vendredi soir, Nicolas Sarkozy lâche, sec:
"Et Nicolas Beytout?"
Silence de mort des visiteurs, estomaqués. Beytout, directeur des rédactions au Figaro, était l'un des invités de la soirée de victoire au Fouquet's, au soir du second tour de l'élection présidentielle. Pour Nicolas Sarkozy, Beytout, un journaliste, serait une garantie d'indépendance.
Rompant le silence, Sarkozy répète:
"Et Nicolas Beytout?"
C'est désormais officiel: le Président de la République annonce lui-même les nominations des patrons de presse! Nicolas Beytout, actuellement directeur des rédactions du Figaro aurait négocié un poste plus large que celui de simple directeur de la rédaction des Echos (qu'il a déjà occupé): il serait nommé à la tête du holding qui coiffe Les Echos, DI group ou d'une nouvelle structure nommée LVMH Médias.
Et serait chargé de mener la stratégie d'investissements du groupe Arnault dans divers médias: papier (Pearson compte encore vendre le Financial Times), audiovisuels (que va faire Bouygues de TF1?), ou internet.
Beytout, que nous avons contacté dimanche, s'est déclaré surpris par la scène de l'Elysée: "Je ne suis pas au courant. Mais racontez-moi, que s'est-il passé?". Interrogé sur son départ du Figaro, il a démenti, tout en ajoutant: "Je n'ai pas parlé à mon actionnaire [Serge Dassault, ndlr]".
dimanche 26 août 2007
l'identité de France Télévisions
Dans une lettre co-signée par François Fillon, Nicolas Sarkozy écrit : « un cahier des charges rénové sera rédigé pour encadrer les activités et préciser les identités des différentes chaînes de France Télévisions ».
Selon le JDD, le chef de l’Etat, estimant que les deux chaînes se font doublon, pourrait également envisager une fusion entre France 24 et TV5.
mercredi 27 juin 2007
Les journalistes en appellent à Sarkozy pour garantir l'indépendance des médias
A l'issue d'une réunion d'urgence, le Forum permanent des SDJ a adressé un courrier au président de la République qu'il souhaite "rencontrer le plus rapidement possible" en tant que "garant d'une démocratie impartiale" dont "le pluralisme, garantie de l'honnêteté de l'information, est un élément essentiel".
"Les atteintes à l'indépendance des rédactions se sont multipliées ces derniers temps et n'épargnent aucune rédaction", a déclaré François Malye, président du Forum lors d'une conférence de presse.
Il a cité, entre autres, la "censure au Journal du Dimanche", le licenciement d'Alain Genestar, ancien directeur de Paris-Match et les tentatives de perquisitions au Canard Enchaîné dans le cadre de l'affaire Clearstream.
Face à cette "accumulation insupportable, il faut faire modifier la loi" pour "mettre fin au flou à l'origine de tous les abus de pouvoirs", a plaidé M. Malye.
Le Forum propose notamment que l'existence des SDJ soit reconnue par la loi et l'instauration d'un droit de veto - comme au Monde - donnant aux rédactions le pouvoir de s'opposer à un directeur de la rédaction. Une charte déontologique est par ailleurs en cours de rédaction.
"Il est nécessaire d'avoir un cadre légal car nous sommes tous en danger", a commenté Leïla de Comarmond, de la SDJ des Echos, qui se trouve en position de "faiblesse extrême". "Nous ne comprendrions pas que M. Sarkozy ne nous reçoive pas", a-t-elle lancé, regrettant le "grand silence" du président.
Philippe Cohen, journaliste à Marianne, a souhaité de son côté une "sanctuarisation du droit de critique des médias par les médias eux-mêmes", s'inquiétant de la suppression de l'émission +Arrêt sur images+" par France 5.
Cette réunion des SDJ, un fait rare, intervient alors qu'une crise frappe les deux principaux quotidiens économiques français, Les Echos et La Tribune.
L'affaire est "emblématique car elle traduit le mépris qu'ont certains actionnaires de la valeur d'une entreprise de presse", a commenté M. Malye.
Le groupe de luxe LVMH, dirigé par Bernard Arnault, a annoncé la semaine dernière son intention de racheter Les Echos. S'il met la main sur le premier quotidien économique français, LVMH devrait alors vendre La Tribune, qu'il détient.
Les journalistes des deux quotidiens ont fait grève la semaine dernière pour s'opposer aux intentions de M. Arnault, un proche de M. Sarkozy.
A La Tribune, déficitaire, les salariés redoutent les conséquences sociales d'une vente précipitée.
Leurs confrères des Echos craignent que leur cession à LVMH menace leur indépendance éditoriale et crée des conflits d'intérêts, alors que le groupe, présent dans le luxe, la distribution et les médias, fait l'objet de nombreux articles.
"Comment les lecteurs pourront-ils s'informer de façon fiable sur la multitude de domaines d'activité sur lesquels Bernard Arnault est présent?", s'interroge Vincent de Féligonde, de la SDJ des Echos, dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal.
Jean-Baptiste Jacquin, de La Tribune, a rappelé de son côté une "censure" intervenue en septembre sur une partie d'un sondage "trop favorable à Ségolène Royal".
jeudi 14 juin 2007
sarkozy ivre au G8
Par Rue89 17H47 13/06/2007
Alors, saoul ou pas saoul, le Président? Richard Werly, journaliste au Temps, était en face de lui pendant la conférence, au G8.
La question file sur tous les sites Internet depuis que circule, y compris sur Rue89, cette remarquable vidéo reprise d'un journal télévisé belge. La meilleure réponse jusqu'ici est venue, comme d'habitude, de l'étranger. Richard Werly, correspondant bruxellois du quotidien suisse Le Temps, était assis face à Nicolas Sarkozy lors de sa conférence de presse du G8, jeudi, en Allemagne.
Son verdict, paru mercredi dans son journal: le Président français était "à côté de la plaque. Pas alcoolisé. Plutôt survitaminé. Comme dopé. Quelque chose sonnait faux dans ses mots. Il n'était pas ce soir-là le chef de l'Etat français. Il était "Sarko", cet énergique politicien qui vous veut du bien, vous sourit mécaniquement, est bourré de tics et ramène tout à lui: la victoire arrachée à Bush sur le climat, l'arrêt des souffrances au Darfour..."
"Amphétamines, alcool, déprime? Laissons de côté les rumeurs qui vagabondent sur l'Internet", ajoute-t-il. "Ce qui m'a sidéré, en cette fin d'après-midi au G8, c'est que Nicolas Sarkozy ne parlait pas de l'état du monde. Il nous parlait de lui, de sa 'franchise', de son 'agenda', de son 'calme'. D'abord ivre d'être là. Saoulé par ses propres paroles."
Un témoignage suisse, pour mieux comprendre la France. De son côté, le présentateur du journal de la RTBF, la télévision publique belge à l'origine de l'affaire, a présenté ses excuses auprès de l'ambassade de France. Il avait affirmé en lancement de la fameuse vidéo que le Président français n'avait "pas bu que de l'eau" lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine...
lien de la vidéo:
http://www.dailymotion.com/video/x27s4a_sarkozy-ivre-au-g8
jeudi 7 juin 2007
Heures supplémentaires: François Hollande prédit une hausse de "deux à trois points de TVA"
Le Premier secrétaire du PS François Hollande a prédit jeudi "une augmentation de deux à trois points de TVA pour compenser les cadeaux fiscaux" du gouvernement, notamment la défiscalisation et détaxation des heures supplémentaires.
"Il y a le coût de la disposition" pour laquelle "on parle maintenant de cinq milliards" d'euros, mais "qui va payer les cinq milliards d'euros d'exonération de cotisations sociales? Les cinq milliards de suppression des impôts sur les successions? Les cinq milliards du bouclier fiscal?", a-t-il lancé sur RTL.
"Pour compenser ces 15 milliards de cadeaux fiscaux, il va falloir augmenter de deux à trois points les taux de TVA", a prévenu le Premier secrétaire du PS. "Le Premier ministre et le Président (l')ont déjà mis à l'étude (...) l'annonce d'une commission de réflexion de TVA est en fait l'aveu qu'il y aura une augmentation".
Selon François Hollande, "pour les bonnes nouvelles, elles sont à moitié annoncées aujourd'hui, pour les mauvais nouvelles on ne les annonce pas du tout".
sarkozy et l'eugénisme
Propos de M. Sarkozy : « J’inclinerais, pour ma part, à penser qu’on naît pédophile, et c’est d’ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a 1 200 ou 1 300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n’est pas parce que leurs parents s’en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d’autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l’inné est
mercredi 6 juin 2007
travailler plus pour gagner plus: le CAE dégomme sarkozy
Le CAE est un conseil d'économistes qui rend des avis sur la politique économique ... au premier ministre. Et sur le travailler plus pour gagner plus , il n'y vas pas avec le dos de la cuillère :
« Une fiscalité spécifique sur les heures supplémentaires, quelle que soit sa forme, aurait au mieux un effet incertain sur l'emploi et le revenu global, avec un risque de coût exorbitant pour les finances publiques qui se double d'une complexité accrue du système fiscal »
On résume : c'est cher en terme de finances publiques ( sans doute 4 à 5 Milliards d'Euros d'après le PS ), et c'est compliqué en terme d'impôts.
« Ce type de fiscalité doit être évité. Il ne constitue pas un moyen efficace de valoriser le travail »
Mais pourtant Sarkozy et Fillon ( le destinataire du rapport) nous parlent de revaloriser la valeur travail , et les électeurs les ont cru.
Dans tous les cas de figure, les auteurs estiment d'abord que le financement de la mesure étant, in fine, supporté par le contribuable, celle-ci sera défavorable aux salariés exclus du périmètre : Un allégement des prélèvements obligatoires sur les heures supplémentaires accroît le pouvoir d'achat de ceux qui travaillent au-delà de la durée légale. Néanmoins, en contrepartie, le financement de cet allégement réduit le revenu des salariés qui ne font pas d'heures supplémentaires. »
Tiens, ça veut donc dire que ceux qui ont du travail et gagnerons plus grace à Sarkozy , si ça marche, le feront sur le dos des autres ? Ah ben zut alors, on disait ça pendant la campagne et personne n'en parlait, et voilà que le rapport sort enfin.
Peut-être que les Echos finiront par se poser une question sur la constitutionnalité de la chose sur l'égalité devant l'impôt.
En plus , il semble évident que la fraude aux impôts sera possible , il suffit qu'employeur et salarié se mettent d'accord .Sur la fiche de paye, on déclare 39 heures au lieu de 35, avec un taux horaire plus bas, ils gagnent le même salaire net, avec moins d'impôts et économies de cotisations sociales pour l'employeur. Donc on va essayer de frauder , et de faire des économies et donc du profit sur le dos de la collectivité et en suivant un donnant-donnant particulier.
Fillon insulte la Gauche lors d'un meeting
"il faut rompre pour rejeter l'imposture morale de cette gauche qui joue à colin mayard avec l'Histoire, la gauche des grandes âmes seches, qui pratique la justice sociale comme on offre un caramel mou, du bout des doigts, à la sortie des kermesses dominicales; celle qui n'ose plus aimer la France, celle qui concidère comme déplacé d'en etre fier, celle qui prêche le statu-quo quand tous les français disent:nous voulons autre chose, nous avons faim de réussir."
mardi 5 juin 2007
appel contre la franchise médicale
lu sur le site betapoltique.fr:
COMBATTRE LES « FRANCHISES » = DEFENDRE LA SECU.
Plus de 33 000 Français, professionnels de santé et usagers, avaient répondu à la pétition « appel contre la franchise » que nous avions lancé pendant la campagne électorale.
Même si le résultat des élections a été ce qu’il a été, nous n’entendons pas baisser les bras et laisser, sans rien dire, porter atteinte à notre système de santé solidaire.
QUADRUPLE FORFAIT….
Comme nous l’avions dénoncé à l’avance Nicolas SARKOZY et son gouvernement n’ont pas tardé à annoncer la mise en œuvre, dès 2008, d’un QUADRUPLE FORFAIT de 10 € pour les consultations, les médicaments, les examens biologiques et l’hospitalisation. Soit 40€ par assuré . On est loin de la franchise de « quelques euros » annoncée par le candidat.
La « prétendue justification » économique de cette décision c’est la « prétendue découverte » d’une dérive des dépenses (+5,5% au lieu des irréalistes +1,2% pour les dépenses de santé hors hôpital) et d’une augmentation de 1,2 Milliards supplémentaires du « trou de la sécu » (5,5 Milliards d’Euros au total).
Tous éléments connus bien avant la campagne électorale.
Quant à la « prétendue responsabilisation » que permettrait la franchise c’est oublier qu’il y a déjà :
Un « ticket modérateur » sur les actes (plus la pénalité de 1€ par consultation), les médicaments et les analyses médicales. Un forfait journalier sur les hospitalisations (déjà 16€/jour !!!). Une extension progressive des traitements non ou mal remboursés : après la « constipation », la « diarrhée » et « l’allergie » ne sont plus remboursées qu’à 35% !!! L’encouragement gouvernemental au développement des « dépassements tarifaires » (autant de moins que la Sécu aura à rembourser …).
MIEUX VAUT ÊTRE RICHE ET EN BONNE SANTE QUE….
La logique de ce discours c’est que le « trou » ce serait la « faute » des patients qui ont le mauvais goût d’être malade et de se soigner.
La conséquence c’est une incitation pour les plus modestes à reporter, à plus tard, les soins non urgents, au risque d’une aggravation de leur état et donc de soins plus coûteux. Une politique de gribouille.
Bien entendu les 4 forfaits de 10€ ne « boucheront pas le trou ». On sera d’autant plus loin du compte que sur une année nous ne consommons pas tous, et pas tous pour chacun des 4 postes de franchises. Pour 2008 cela rapportera moins d’1 Milliard d’€.
Mais l’objectif avoué de N. SARKOZY c’est « d’amorcer la pompe ». De commencer petit (pas si petit que cela...) et d’augmenter année après année au fur et à mesure de l’inéluctable croissance des dépenses de santé. C’est à dire de remplacer le financement actuel, fondé sur la CSG (proportionnelle aux revenus), par un financement non seulement identique quelque soit le revenu (c’est à dire plus douloureux pour les plus modestes) mais aussi un financement qui pénalisera d’abord ceux qui consomment.
La réalité de la franchise : C’est faire payer les pauvres, les familles, les malades et les vieux. L’illusion de la prétendue « ouverture à gauche » et de la « prise en compte du social » symbolisées par la nomination de M. HIRSCH n’auront pas duré plus de 15 jours.
L’objectif du gouvernement c’est de tuer la Sécu solidaire Nous appelons les français à la défendre, tous ensemble.
CONTACTS PRESSE Dr Philippe Sopéna : 06 85 53 10 13 Dr Christian Lehmann : 06 86 88 30 68
Les patients peuvent signer la pétition sur : www.appelcontrelafranchise.org
"la prison pour les mineurs, la pire des solutions"
"Le projet de loi en préparation va remplir les prisons. Il faut faire en sorte qu'il y ait une baisse de la délinquance des mineurs, sans leur offrir comme seule perspective la prison à 16 ans.Non à la prison pour les mineurs, non à cette solution qui les fait sortir plus délinquants. Ils annoncent précipitamment des mesures sur les jeunes délinquants, mais ils ont eu cinq ans pour les mettre en place, pendant ce temps, la délinquance des mineurs a augmenté".Il est nécessaire de faire des contre-propositions. Je suggère de mettre les parents devant leurs responsabilités, régler les problèmes de logement, gagner la bataille de l'emploi pour les jeunes.Les mineurs délinquants sont tous en situation d'échec scolaire. La première obligation de la République, c'est de faire réussir les enfants à l'école. Je demande que le soutien scolaire individualisé gratuit que Nicolas Sarkozy a repris dans mon pacte présidentiel soit mis en place dès la prochaine rentrée scolaire.Si on abaisse la majorité pénale comme le propose Rachida Dati, la seule solution sera la prison pour les mineurs, c'est-à-dire la pire des solutions.Il faut une réponse dès le premier acte de transgression: Réparation, travail d'intérêt général et aussi éventuellement encadrement militaire, il faut rendre leurs moyens à l'école et à la justice des mineurs, qui est dans une situation de misère incroyable."
samedi 26 mai 2007
le refus des heures supplémentaires est un motif de licenciement
Le refus d’exécuter des heures supplémentaires dans le cadre du contingent réglementaire ou conventionnel constitue un motif de licenciement, sauf dans quelques cas visés par un intéressant arrêt de la chambre sociale de la Cour de cassation du 20 mai 1997, lequel dispose que « le refus d’exécuter des heures supplémentaires ne peut être considéré comme fautif lorsqu’il est exceptionnel et motivé par le fait que le salarié n’a pas été prévenu suffisamment tôt. »
Un salarié a-t-il le droit de refuser d'effectuer des heures supplémentaires dans le cadre du contingent annuel ?
1. Un salarié a-t-il le droit de refuser d'effectuer des heures supplémentaires dans le cadre du contin-->L'employeur peut disposer librement, c'est-à-dire sans autorisation de l'inspecteur du travail, d'un certain nombre d'heures supplémentaires dit encore, pour cette raison, « contingent libre » : C. trav., art. L. 212-6, al. 1; Circ. DRT no 94-4, 21 avr. 1994 : BO Trav. no 94/9. Le salarié est tenu d'exécuter les heures supplémentaires légalement décidées par l'employeur dans la limite du contingent légal ou conventionnel applicable. Sauf abus de droit, le salarié ne peut pas s’opposer à une modification de son contrat de travail à l'employeur qui lui demande d'effectuer des heures supplémentaires en l'absence de clause contractuelle relative aux heures supplémentaires. Ainsi, l'employeur peut par exemple exiger qu'un salarié effectue 42 h 30 par semaine alors que la durée du travail fixée par son contrat est de 39 heures. Les heures supplémentaires imposées par l'employeur, dans la limite du contingent légal et en raison des nécessités de l'entreprise n'entraînent pas modification du contrat de travail. Par ailleurs, le salarié ne peut pas refuser d'effectuer des heures supplémentaires au motif que l'employeur ne l'avait pas informé par écrit de cette obligation. Le refus est toutefois possible lorsque :
Les heures supplémentaires ne répondent pas à des impératifs liés à l’organisation de l’entreprise ; l’employeur ne peut les imposer que si les nécessités de l’entreprise l’exigent.
Justifié par un délai de prévenance trop court ;
L’employeur n’a pas averti l’inspection du travail de sa décision de recourir à des heures supplémentaires dans le cadre du contingent ;
L’employeur n’a pas précédemment rémunéré les heures supplémentaires.
Le refus d'effectuer des heures supplémentaires peut, selon les circonstances, constituer une faute, lorsque :
le salarié refuse de venir travailler un samedi en heures supplémentaires pour la préparation des inventaires annuels. Ce refus peut justifier une mise à pied d'une journée : Cass. soc., 4 déc. 1990, no 87-43.464 : Bull. civ. V, no 604 ;
le salarié refuse d'effectuer des heures supplémentaires imposées par l'employeur pour assurer des travaux urgents dont l'exécution immédiate était nécessaire pour prévenir des accidents imminents. Ce refus peut justifier un licenciement pour faute grave : Cass. soc., 13 juill. 1988, no 85-45.107 : Bull. civ. V, no 445.
Cependant, la qualification de faute grave n'a pas été retenue lorsque :
le refus d'effectuer des heures supplémentaires est fondé sur l'absence de paiement, par l'employeur, d'heures supplémentaires précédemment effectuées : Cass. soc., 7 déc. 1999, no 97-42.878, Sté Base de Louviers c/ Fortier ;
le refus, opposé pour la première fois en vingt-quatre ans par le salarié, de travailler un samedi et un dimanche portait sur un travail supplémentaire n'entrant pas dans ses attributions : Cass. soc., 4 avr. 1990, Henriet c/ Bertin ;
le refus porte sur des heures supplémentaires au-delà de celles contractuellement prévues : Cass. soc., 31 mai 1990, Butin c/ Sté CLS Vuillemin Services. En conclusion, l'employeur qui fait usage du contingent d'heures libres en raison des nécessités de l'entreprise agit dans le cadre de son pouvoir de direction et le refus du salarié d'exécuter les heures supplémentaires ainsi demandées, sans motif légitime, constitue un acte d'insubordination, qui justifie le recours à la procédure de sanction disciplinaire.
Hervé Morin et le PSLE
Un ensemble d’anciens collaborateurs de l’ex-groupe UDF à l’Assemblée nationale ont été recrutés, pourquoi pas, on ne peut pas nier les qualités de certains d’entre eux. Mais ils ne représentent que la face visible de l’iceberg ! A la liste s’ajoutent des secrétaires ; les chauffeurs ont même été enrôlés ! Les familles des candidats occupent une place importante également : épouse, frère, cousins sont aussi de la partie. On retrouve, par exemple, quatre membres de la famille d’Hervé Morin.
Pourquoi de telles méthodes ? La première raison venant à l’esprit est de chercher à affaiblir sur le terrain le MoDem de François Bayrou. C’est sans doute une raison non négligeable mais peut-être pas la principale. En fait, leur véritable motivation relève de la cuisine financière. En effet, d’après les règles du financement public des partis, une voix recueillie au premier tour des législatives vaut au minimum 1,66 euros par an pendant cinq ans, à condition d’avoir passé la barre des 1% dans cinquante circonscriptions. Cette hypothèse étant largement envisageable par le PSLE, la course au jackpot a donc commencé !
Cette méthode est bien connue du parti d’extrême droite de Bruno Mégret, son bras droit ayant expliqué récemment qu’une candidature leur coûtait 2000 € mais que si leur candidat réalisait plus de 1%, celui-ci « rentabilise » l’investissement en seulement deux ans.
Il est dommage de voir une telle démarche d’un groupe qui se disait libre il y a encore peu de temps, puis qui avait choisi le ralliement. Avec ces candidatures du PSLE, une nouvelle étape est franchie...
les heures supplémentaires
En effet, c’est l’augmentation de la demande, c’est-à-dire la croissance, anticipée ou non, du chiffre d’affaires des entreprises qui crée un besoin d’heures supplémentaires. Et, surtout pas l’inverse ! Pas non plus, naturellement, la volonté du salarié de travailler en heures sup sans l’accord express de son entreprise.
1er risque
C’est celui de voir ce surcroît de revenus favoriser non pas les productions françaises mais celles importées de pays étrangers, car utilisé pour acheter des produits fabriqués à l’extérieur du territoire tels que : les écrans plats, les chaîne hi-fi, les équipements vidéos, les téléphones portables et autres vêtements et chaussures de basse et de moyenne gamme. Sans parler d’achats de voitures à bas prix fabriquées dans les pays de l’Est européen. Dans ce cas, l’argent du contribuable - par cadeau fiscal interposé fait aux salariés comme aux entreprises - serait utilisé pour favoriser la croissance de l’emploi dans d’autres pays. C’est sûrement bien pour eux, notamment pour les nouveaux pays de l’Union européenne, mais catastrophique pour l’économie de la France et tout à fait contraire à l’effet, sincèrement recherché, par le Président de la République !
les défauts du projet de franchise de sarko
· Elle serait un non-sens économique : loin de lutter contre la hausse des dépenses de santé, une telle franchise pourrait même inciter à l’augmentation des dépenses. En effet, 70% de la dépense totale est le fait de 10% de patients qui sont atteints de lourdes pathologies. Une fois la franchise payée, la logique économique serait de dépenser le plus possible sur l’année en cours.
· Elle serait l’inverse d’une politique cohérente de santé publique : avec une telle franchise, on cherche à dissuader les petits ou moyens consommateurs de se faire soigner pour des maladies apparemment moins sévères et de reporter des actes de prévention à plus tard. La franchise défavorise donc la prévention... et retarder ou annuler des soins de prévention, c’est s’assurer de soins futurs lourds, beaucoup plus onéreux pour la collectivité.
· Elle traduirait une remise en cause fondamentale de la solidarité : la franchise marquerait le début de la fin d’un système d’assurance maladie solidaire dans lequel chacun cotise selon son revenu et qui protège, équitablement, les individus en bonne santé et les malades. Avec un tel système, on quitterait la logique de la solidarité pour celle de l’assurance privée. Du coup, un tel système pourrait désinciter les patients aux faibles revenus, mais pas assez pauvres pour en être dispensés, de recourir aux soins.
A en croire ces médecins généralistes, ce projet de franchise serait donc socialement injuste, économiquement inefficace et dangereux pour la santé publique.
Voir le site :
http://www.appelcontrelafranchise.org
mercredi 23 mai 2007
"Une légitimité exceptionnelle"
Citation du Monde d’aujourd’hui (daté 20-21 mai 07) :
Le président de la République, capitaine d’industrie. (Décidément, il sait tout faire !) Il est 11h44 quand il arrive dans le restaurant du comité d’entreprise d’Airbus près de Toulouse. (...) M. Sarkozy, lui, est pressé (quel homme d’action !), "Je suis déjà venu vous voir cinq fois, je ne suis pas venu simplement pour vous écouter", prévient NS, un brin agacé par la longue présentation liminaire du délégué central de FO". (sous-entendu - et on le comprend ! - Il est temps de passer aux choses sérieuses, et de faire taire ces vieux grognards de syndicalistes.)
Plus loin : "Le tempo du quinquennat a été donné par le président de la République, dès le premier conseil des ministres, vendredi 18 mai : "Nous ferons toutes les réformes en même temps, et non pas l’une derrière l’autre."(Ah, tiens ?!) Valérie Pécresse (...) approuve : "c’est plus facile de les faire en même temps que progressivement !"Bon sang, mais c’est bien sûr ! Comment n’y a-t-on pas pensé plus tôt ? Alors que la solution aux problèmes de la France était là ! Sous notre nez ! Au lieu de trente mouvements sociaux étalés sur cinq ans, il n’y en aura qu’un seul, et après, on est tranquilles. De plus, il sera probablement des plus confus : Je vois d’ici les ministres de la Raison s’adresser ainsi aux futurs "agitateurs" (car dans la France d’après, c’est ainsi qu’on appelle ceux qui ne sont pas d’accord) : "Mais contre quoi diable vous battez-vous ? - Eh bien, ça, ça et puis ça... - Vous voyez bien, vous ne savez même pas vous-mêmes, vous mélangez tout. C’est donc vraiment pour le plaisir que vous contestez la légitimité démocratique ?" On risque d’entendre souvent ce genre de rappel à l’ordre, d’autant que l’"ouverture" politique (chantée par tous les grands médias à l’unisson) donne un surcroît de légitimité au président. 53% + la cote de popularité de Kouchner, oui, cela fait pas mal de monde, que représente notre gouvernement...
En parlant de cela, toujours dans Le Monde :Les transfuges de la gauche sont prévenus : "On a un président qui a une légitimité exceptionnelle. Le rôle du chef du gouvernement et le rôle des ministres, c’est de mettre en oeuvre scrupuleusement le projet politique de Nicolas Sarkozy", a rappelé vendredi soir, sur TF1 le premier ministre François Fillon.
Une légitimité exceptionnelle ? Diable ! Nous voilà prévenus, en effet, il va falloir se tenir à carreau. Exceptionnelle par rapport à quoi ? Au nom de quoi ?
Peut-être parce que ce n’est pas un président comme les autres ? Ou parce qu’il s’appelle Nicolas Sarkozy ? Ou parce que... oh, mais de toute façon cela saute aux yeux, il n’y a pas à se demander pourquoi ; "Sarkozy a une légitimité exceptionnelle", c’est un peu comme si on disait "l’herbe est verte" ou "la Tour Eiffel, c’est haut", c’est... une évidence élémentaire, tout simplement.Tellement évident que Le Monde, l’objectivité faite journal, ne se fatigue pas à le relever. On peut toujours chercher une ombre de jugement critique, on ne trouvera pas. Au contraire, Fillon n’"affirme" rien, mais "rappelle" cette règle de base. Le même journal ne fait pas non plus remarquer que "faire passer toutes les réformes en même temps" est tout à fait contraire à l’usage. Et il faut répondre à M. Sarkozy, qui aime à répéter qu’il faut savoir s’écarter des méthodes déjà éprouvées, que cet usage n’est pas infondé : c’est là l’esprit de la république, qui exige que, même démocratiquement élu, on consulte tout le monde avant de "réformer en profondeur". Comment, en effet, peut-on discuter de cent projets de loi "en même temps" ?
Ah, j’oubliais. On ne "discute" plus, de nos jours. On "agit"...
vendredi 18 mai 2007
nos enfants sont-ils tous des malades mentaux?
ce genre de documentaire diffusé entre les 2 tours de l'élection présidentielle aurait peut etre fait changer les résultats...
on y apprend les projets de loi tres inquietants du gouvernement sortant (repris par sarkozy lorsqu'il était candidat), avec notamment cette notion de déterminisme qui remet en cause toute notre approche de l'éducation entre autres.
avec le parrallèle fait avec les USA, on voit tres bien les liens entre le pouvoir qui décide d'une telle loi et l' industrie pharmaceutique qui prend en charge le dépistage puis le traitement des enfants "malades".
on y apprend également comment sont réalisés les tests (sans la présence des parents, par des questions fermées) et les conséquences à longs termes pour ces enfants fichés qui ne pourront exercés certains métiers comme dans l'enseignement par exemple...
jeudi 17 mai 2007
le triomphe des passions tristes
Juppé et le principe de justice à 2 vitesses
En juin 1995, le Canard Enchaîné publie un document interne de la ville de Paris, signé de la main d'Alain Juppé, donnant ordre à ses services de diminuer le loyer de son fils Laurent, logé dans un appartement relevant des discrètes propriétés de la Ville de Paris, rue Jacob. Il est locataire, à un prix défiant toute concurrence, d'un appartement de 189 m² dans la même rue, où sont réalisés des travaux pour plusieurs millions de francs au frais des contribuables. Une plainte pour "prise illégale d'intérêts" est déposée par l'Association des contribuables parisiens, soutenue par le député PS Arnaud Montebourg. L'affaire est classée par le procureur de la République de Paris, Bruno Cotte, qui a considéré que le délit de "prise illégale d'intérêts" était établi. Il annonce cependant son intention de classer le dossier si Alain Juppé quitte son appartement. Le procureur général près la cour d'appel de Paris, Jean-François Burgelin, publie alors un communiqué, approuvé par le ministère de la Justice, affirmant que l'infraction n'était pas constituée et qu'elle était de toute façon prescrite. Cependant, la décision de classement imposa à Alain Juppé de déménager. Le 28 août 1995, le Garde des sceaux Jacques Toubon ordonna à Bruno Cotte de quitter le parquet de Paris.
Emplois fictifs de la Ville de Paris
En 1998, Alain Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d'abus de biens sociaux, et prise illégale d'intérêt » pour des faits commis en tant que secrétaire général du Rassemblement pour la République, et maire adjoint de Paris aux finances, de 1983 à 1995. Il fut considéré comme un élément clé d'un système de financement occulte d'emplois au sein du RPR financés par la Mairie de Paris et des entreprises désireuses de passer des contrats publics (sa secrétaire personnelle au RPR fut elle-même rémunérée par une entreprise, le groupe immobilier Ségur, puis par la Ville de Paris). Le 30 janvier 2004, il est condamné par le tribunal correctionnel de Nanterre à dix-huit mois de prison avec sursis dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris et à une peine de dix ans d'inéligibilité. Ce premier jugement est largement commenté dans la presse, critiqué par la majorité, en particulier l'attendu suivant : « Alain Juppé dans la quête de moyens humains lui apparaissant nécessaires pour l'action du RPR a délibérément fait le choix d'une certaine efficacité en recourant à des arrangements illégaux […] Que la nature des faits commis est insupportable au corps social comme contraire à la volonté générale exprimée par la loi ; qu'agissant ainsi, Alain Juppé a, alors qu'il était investi d'un mandat électif public, trompé la confiance du peuple souverain. […] » L'appel interjeté par Alain Juppé, immédiatement après sa condamnation, a pour effet de suspendre l'application de cette décision jusqu'à l'arrêt de la cour d'appel. Le 1er décembre 2004, celle-ci réduit la condamnation à quatorze mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité.
mercredi 16 mai 2007
les vrais chiffres de l'élection
1 562 000 francais (bulletins blancs ou nuls) ne sont ni pour l'un ni pour l'autre
6 654 000 francais se sont abstenus sur 43 650 000 électeurs potentiels donc de francais
SEULEUMENT 43.06% DES FRANCAIS SONT POUR SARKO
lundi 14 mai 2007
Bastille le 6 mai:4 mois fermes pour Romain
Les faits :Domicilié vers l’hôtel de ville, Romain arrive place de la Bastille vers 22h avec 4 amis. Deux d’entre eux étaient avec lui lors de l’arrestation vers 23h50. Qu’ont-ils fait de 22h à 23h50 (heure de l’arrestation) ? D’abord simples observateurs, ils ont participé à un sit-in, ils ont pris des gaz lacrymo dans les yeux et se sont retrouvé pris au piège entre casseurs et CRS. Ils ont bien tenté de rentrer chez eux mais les accès menant à Hôtel de Ville étaient bloqués (rue Saint-Antoine et Boulevard Beaumarchais).
Romain a été interpellé par un policier en civil qui a déclaré l’avoir vu envoyer 3 pavés en direction des policiers (sans blesser personne). Or les 4 personnes qui ont passé la soirée avec lui sont formels sur ce point : Romain n’a pas envoyé de pavé et ils sont prêts à en témoigner. Le soir même, ils ont tenté d’intercéder en sa faveur mais n’ont récolté que des menaces d’être embarqués eux aussi.A 23h50, il faisait nuit et il y avait beaucoup d’agitation et Romain ne se distinguait pas de la masse avec son gros pull kaki.
Romain a effectivement ramassé un pavé et l’a gardé avec lui comme un « trophée », un témoin des événements qu’il allait ramener chez lui. Logique pour un jeune homme qui se fait dédicacer des disques quand il rencontre un groupe ou un artiste qu’il admire. Logique aussi pour quelqu’un qui avait par exemple fait un reportage photo sur les manifestations anti-CPE avec un ami journaliste
Mercredi 9 mai, comparution immédiateNous avons été plusieurs à nous déplacer, amis et collègues, sans nouvelles de lui depuis dimanche soir. Tout l’après-midi d’autres cas ont été jugés, vol de portable, bagarre pour une fille, « émeutiers », et pour tous, la procureur a requis 6 mois ferme, quels qu’en soient les antécédents judiciaires. L’avocat commis d’office partait perdu d’avance, résigné, nous expliquant que le juge était le même qui avait donné 6 mois ferme pour l’affaire de Gare du Nord début mai.Plusieurs faits nous ont interpellés :Inutile de citer les témoins, pas le temps et pas la peine (selon l’avocat), alors même que ceux-ci étaient présents à l’audience. L’audience a ressemblé à du badinage de justice et a été vite expédiée.Une évidente présomption de culpabilité pesait sur RomainLe salaire et le statut d’intermittent de Romain ont été mentionnés et on ne l’a pas pris au sérieuxPrécisons que Romain a été humble, qu’il s’est exprimé clairement et s’est excusé de n’avoir pas saisi la gravité de la situation dimanche soir.
Et maintenant ?Au lieu du sursis ou des TIG que nous attendions, Romain a écopé de 4 mois ferme.Son cas a interpellé les journalistes présents au tribunal, certains ont pu relayer l’information nationalement. Il n’est pas seul à faire les frais et à servir d’exemple pour les émeutes du 6 mai. 39 majeurs et 12 mineurs ont été placés en garde à vue pour cette seule soirée (cf Le Parisien)Au mauvais endroit, au mauvais moment, Romain a servi de bouc émissaire pour un événement dramatique qui le dépasse. Honnêtement nous aurions tous pu être à sa place et le voir repartir menottes aux poignets nous a profondément choqués.Nous ne comptons pas en rester là. Tous les soutiens et relais d’information sont les bienvenus.
Fabienne Pietrus, amie et journaliste
Cécilia Sarkozy n'a pas voté... scoop censuré du JDD
Guillaume Bouchet et Pascal Riché
samedi 12 mai 2007
NON au fichage des enfants de maternelle: :
SIGNEZ TOUS CETTE PETITION
le sarko-show
lundi 7 mai 2007
"la plus belle équipe de France" !!!!!!!
Fillon le lèche-cul comme 1er ministre
Besson le traître , pour "l'ouverture" ?!?!
Tapie le gangster
Borloo l'alcoolo
Hortefeux le nazi et grand ami de notre sarko national
Anne Lauvergeon présidente d'Areva (cherchez l'intrus...)
Cécilia l'Impératrice
Jupé le repris de justice expatrié au Canada
Dati et Pécresse les grandes gueules spécialisées en mauvaise foi (attention, elles mordent!)
et pour le changement: Alliot-Marie à la défense , De Robien à l'éducation et X.Bertrand à la santé !!!!!!
on en rêvait, sarko l'a fait !
maintenant à VOUS d'assumer.
vendredi 4 mai 2007
dernière réunion publique de Ségolène à Lorient
Ségolène Royal affirme qu'il y a "quelque chose d'indécent dans la campagne". Le candidat de l'UMP "ne peut pas cacher son arrogance, il arrive, c'est un bon acteur, parfois à la dissimuler". "J'entends dire par le candidat de la droite que « les carottes sont cuites ». Lui qui se dit le candidat du peuple, c'est le peuple qui va décider dimanche du visage de la France". "Ne vous laissez pas démobiliser par les sondages, relayés par les médias amis du pouvoir. Faisons mentir tous ces sondages, et leurs relais, tous ceux qui sont au pouvoir de l'argent, des intérêts et sont liés au pouvoir" ajoute-telle devant plus de 3000 personnes. "Sur la chaîne Bouygues et dans les journaux de Lagardère, on assiste tous les jours à des tracts électoraux"."Dressez-vous pour la lumière ! Refusez l'esprit de revanche. Refusez tous les mensonges et toutes les haines"."Il reste deux jours pour rester debout, pour saisir notre bulletin de vote et ne pas laisser faire le matraquage des sondages. Restez debout! C'est vous le peuple français"."Dressez-vous contre tous les systèmes, contre tous les pouvoirs concentrés, dressez-vous pour la morale publique, dressez-vous pour une France forte. ""En avant, nous pouvons gagner, nous allons gagner !"
sondage
c'est vrai que nous sommes matraqués par les sondages, et particulièrement en cette fin de campagne.mais ne nous laissons pas manipuler une fois de plus. non, rien n'est encore jouer, ne perdons pas l'espoir.
mobilisons-nous et allons voter massivement pour Ségolène Royal ce dimanche 6 mai !