15 février 14:17 - PARIS (AFP) - Des personnalités se réclamant de "sensibilités très diverses", dont l'ex-Premier ministre (UMP) Dominique de Villepin, Ségolène Royal (PS) et François Bayrou (MoDem) signent "un appel du 14 février pour une vigilance républicaine" publié dans l'hebdomadaire Marianne.
Affirmant avoir "en commun un certain nombre de convictions et de valeurs", ils entendent notamment réaffirmer "leur attachement au principe républicain" et "leur refus de toute dérive vers une forme de pouvoir purement personnel confinant à la monarchie élective".
Ils rappellent également "leur attachement aux fondamentaux d'une laïcité ferme et tolérante", "à l'indépendance de la presse et au pluralisme de l'information" et enfin "à une politique étrangère digne, attachée à la défense des droits des peuples, soucieuse de préserver l'indépendance nationale et de construire une Europe propre à relever les défis du XXIe siècle".
Sans mentionner le nom de Nicolas Sarkozy, cet appel reprend nombre de critiques formulées contre le style de gouvernement ou les grands thèmes défendus par le chef de l'Etat, comme son discours sur la religion.
Parmi les dix-sept signataires, figurent des personnalités de presque tout l'échiquier politique comme le maire PS de Paris Bertrand Delanoë, l'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement (MRC), les députés Arnaud Montebourg (PS), Noël Mamère (Verts), André Gérin (PCF), Jean-Pierre Brard (app-PCF), Nicolas Dupont-Aignan (souverainiste), ou Maurice Leroy (Nouveau centre).
Reconnaissant avoir "sur un certain nombre de sujets importants des positions très différentes", les signataires, en tête desquels figure l'ancien chef de cabinet du général de Gaulle, Pierre Lefranc, s'engagent "à défendre séparément ou ensemble ces impératifs comme toujours ce fut fait au cours de l'histoire de la République".
vendredi 15 février 2008
mercredi 21 novembre 2007
peut-on encore parler d'indépendance des médias en France ??
Sarkozy annonce aux Echos le nom de leur patron
Par Rue89 15H08 18/11/2007
Lors d'une rencontre à l'Elysée avec des journalistes du quotidien, le Président a annoncé la nomination de Nicolas Beytout.
Vendredi soir, Palais de l'Elysée. En pleine semaine de grève, le président de la République reçoit le directeur de la rédaction Erik Izraelewicz des Echos, et quelques membres de la rédaction en chef du journal. Ceux-ci s'attendent à ce que le Président discute de la semaine sociale, du pouvoir d'achat...
Mais très vite, ce dernier met la discussion sur un terrain plus sensible, pour ses visiteurs: le rachat du premier quotidien économique français par le milliardaire Bernard Arnault, une opération contre laquelle ceux-ci se battent depuis le début de l'été.
Erik Izraelewicz et ses collègues n'en croient pas leurs oreilles. D'un ton cassant, Nicolas Sarkozy leur déclare qu'ils sont idiots de refuser le rachat, qui a été annoncé le 5 septembre: Bernard Arnault, leur explique le président, est un homme très bien, et "il va investir" dans leur journal...
Catherine Pégard, la conseillère de l'Elysée qui a organisé la rencontre, semble surprise du tour pris par la conversation. L'ex-journaliste politique au Point pensait sans doute également que le Président avait prévu d'échanger sur l'actualité économique et sociale.
Arnault, ami proche de Sarkozy (il a été son témoin de mariage) a déboursé 240 millions d'euros pour reprendre le titre économique au groupe britannique Pearson. Pour protester contre cette annonce, une large majorité de la rédaction avait voté la non-parution du quotidien (par 162 salariés contre 12 et 7 abstentions).
Pour un quotidien économique, il n'est jamais sain d'être détenu par un acteur important de l'actualité des affaires, qui plus est lorsqu'il est présidé par un intime du chef de l'Etat.
A la fin de l'entretien de vendredi soir, Nicolas Sarkozy lâche, sec:
"Et Nicolas Beytout?"
Silence de mort des visiteurs, estomaqués. Beytout, directeur des rédactions au Figaro, était l'un des invités de la soirée de victoire au Fouquet's, au soir du second tour de l'élection présidentielle. Pour Nicolas Sarkozy, Beytout, un journaliste, serait une garantie d'indépendance.
Rompant le silence, Sarkozy répète:
"Et Nicolas Beytout?"
C'est désormais officiel: le Président de la République annonce lui-même les nominations des patrons de presse! Nicolas Beytout, actuellement directeur des rédactions du Figaro aurait négocié un poste plus large que celui de simple directeur de la rédaction des Echos (qu'il a déjà occupé): il serait nommé à la tête du holding qui coiffe Les Echos, DI group ou d'une nouvelle structure nommée LVMH Médias.
Et serait chargé de mener la stratégie d'investissements du groupe Arnault dans divers médias: papier (Pearson compte encore vendre le Financial Times), audiovisuels (que va faire Bouygues de TF1?), ou internet.
Beytout, que nous avons contacté dimanche, s'est déclaré surpris par la scène de l'Elysée: "Je ne suis pas au courant. Mais racontez-moi, que s'est-il passé?". Interrogé sur son départ du Figaro, il a démenti, tout en ajoutant: "Je n'ai pas parlé à mon actionnaire [Serge Dassault, ndlr]".
Par Rue89 15H08 18/11/2007
Lors d'une rencontre à l'Elysée avec des journalistes du quotidien, le Président a annoncé la nomination de Nicolas Beytout.
Vendredi soir, Palais de l'Elysée. En pleine semaine de grève, le président de la République reçoit le directeur de la rédaction Erik Izraelewicz des Echos, et quelques membres de la rédaction en chef du journal. Ceux-ci s'attendent à ce que le Président discute de la semaine sociale, du pouvoir d'achat...
Mais très vite, ce dernier met la discussion sur un terrain plus sensible, pour ses visiteurs: le rachat du premier quotidien économique français par le milliardaire Bernard Arnault, une opération contre laquelle ceux-ci se battent depuis le début de l'été.
Erik Izraelewicz et ses collègues n'en croient pas leurs oreilles. D'un ton cassant, Nicolas Sarkozy leur déclare qu'ils sont idiots de refuser le rachat, qui a été annoncé le 5 septembre: Bernard Arnault, leur explique le président, est un homme très bien, et "il va investir" dans leur journal...
Catherine Pégard, la conseillère de l'Elysée qui a organisé la rencontre, semble surprise du tour pris par la conversation. L'ex-journaliste politique au Point pensait sans doute également que le Président avait prévu d'échanger sur l'actualité économique et sociale.
Arnault, ami proche de Sarkozy (il a été son témoin de mariage) a déboursé 240 millions d'euros pour reprendre le titre économique au groupe britannique Pearson. Pour protester contre cette annonce, une large majorité de la rédaction avait voté la non-parution du quotidien (par 162 salariés contre 12 et 7 abstentions).
Pour un quotidien économique, il n'est jamais sain d'être détenu par un acteur important de l'actualité des affaires, qui plus est lorsqu'il est présidé par un intime du chef de l'Etat.
A la fin de l'entretien de vendredi soir, Nicolas Sarkozy lâche, sec:
"Et Nicolas Beytout?"
Silence de mort des visiteurs, estomaqués. Beytout, directeur des rédactions au Figaro, était l'un des invités de la soirée de victoire au Fouquet's, au soir du second tour de l'élection présidentielle. Pour Nicolas Sarkozy, Beytout, un journaliste, serait une garantie d'indépendance.
Rompant le silence, Sarkozy répète:
"Et Nicolas Beytout?"
C'est désormais officiel: le Président de la République annonce lui-même les nominations des patrons de presse! Nicolas Beytout, actuellement directeur des rédactions du Figaro aurait négocié un poste plus large que celui de simple directeur de la rédaction des Echos (qu'il a déjà occupé): il serait nommé à la tête du holding qui coiffe Les Echos, DI group ou d'une nouvelle structure nommée LVMH Médias.
Et serait chargé de mener la stratégie d'investissements du groupe Arnault dans divers médias: papier (Pearson compte encore vendre le Financial Times), audiovisuels (que va faire Bouygues de TF1?), ou internet.
Beytout, que nous avons contacté dimanche, s'est déclaré surpris par la scène de l'Elysée: "Je ne suis pas au courant. Mais racontez-moi, que s'est-il passé?". Interrogé sur son départ du Figaro, il a démenti, tout en ajoutant: "Je n'ai pas parlé à mon actionnaire [Serge Dassault, ndlr]".
dimanche 26 août 2007
l'identité de France Télévisions
Nicolas Sarkozy veut réaffirmer l’identité des chaînes de France Télévisions.Dans une lettre de mission à destination de la ministre de la Communication, Christine Albanel, il explique que France Télévisions « doit proposer une offre culturelle plus dense, plus créative, plus audacieuse, et affirmer fortement son identité de service public à travers une offre qui marque une plus grande différence avec les chaînes privées, une offre fondée sur des programmes populaires de qualité aux heures de grande écoute ».
Dans une lettre co-signée par François Fillon, Nicolas Sarkozy écrit : « un cahier des charges rénové sera rédigé pour encadrer les activités et préciser les identités des différentes chaînes de France Télévisions ».
Selon le JDD, le chef de l’Etat, estimant que les deux chaînes se font doublon, pourrait également envisager une fusion entre France 24 et TV5.
Dans une lettre co-signée par François Fillon, Nicolas Sarkozy écrit : « un cahier des charges rénové sera rédigé pour encadrer les activités et préciser les identités des différentes chaînes de France Télévisions ».
Selon le JDD, le chef de l’Etat, estimant que les deux chaînes se font doublon, pourrait également envisager une fusion entre France 24 et TV5.
mercredi 27 juin 2007
Les journalistes en appellent à Sarkozy pour garantir l'indépendance des médias
27 juin 16:45 - PARIS (AFP) - Les Sociétés de journalistes de 27 médias ont demandé mercredi à Nicolas Sarkozy des mesures légales garantissant l'indépendance de la presse, sur fond de crise aux Echos et à La Tribune qui "vient clôturer une +annus horibilis+ pour les journalistes".
A l'issue d'une réunion d'urgence, le Forum permanent des SDJ a adressé un courrier au président de la République qu'il souhaite "rencontrer le plus rapidement possible" en tant que "garant d'une démocratie impartiale" dont "le pluralisme, garantie de l'honnêteté de l'information, est un élément essentiel".
"Les atteintes à l'indépendance des rédactions se sont multipliées ces derniers temps et n'épargnent aucune rédaction", a déclaré François Malye, président du Forum lors d'une conférence de presse.
Il a cité, entre autres, la "censure au Journal du Dimanche", le licenciement d'Alain Genestar, ancien directeur de Paris-Match et les tentatives de perquisitions au Canard Enchaîné dans le cadre de l'affaire Clearstream.
Face à cette "accumulation insupportable, il faut faire modifier la loi" pour "mettre fin au flou à l'origine de tous les abus de pouvoirs", a plaidé M. Malye.
Le Forum propose notamment que l'existence des SDJ soit reconnue par la loi et l'instauration d'un droit de veto - comme au Monde - donnant aux rédactions le pouvoir de s'opposer à un directeur de la rédaction. Une charte déontologique est par ailleurs en cours de rédaction.
"Il est nécessaire d'avoir un cadre légal car nous sommes tous en danger", a commenté Leïla de Comarmond, de la SDJ des Echos, qui se trouve en position de "faiblesse extrême". "Nous ne comprendrions pas que M. Sarkozy ne nous reçoive pas", a-t-elle lancé, regrettant le "grand silence" du président.
Philippe Cohen, journaliste à Marianne, a souhaité de son côté une "sanctuarisation du droit de critique des médias par les médias eux-mêmes", s'inquiétant de la suppression de l'émission +Arrêt sur images+" par France 5.
Cette réunion des SDJ, un fait rare, intervient alors qu'une crise frappe les deux principaux quotidiens économiques français, Les Echos et La Tribune.
L'affaire est "emblématique car elle traduit le mépris qu'ont certains actionnaires de la valeur d'une entreprise de presse", a commenté M. Malye.
Le groupe de luxe LVMH, dirigé par Bernard Arnault, a annoncé la semaine dernière son intention de racheter Les Echos. S'il met la main sur le premier quotidien économique français, LVMH devrait alors vendre La Tribune, qu'il détient.
Les journalistes des deux quotidiens ont fait grève la semaine dernière pour s'opposer aux intentions de M. Arnault, un proche de M. Sarkozy.
A La Tribune, déficitaire, les salariés redoutent les conséquences sociales d'une vente précipitée.
Leurs confrères des Echos craignent que leur cession à LVMH menace leur indépendance éditoriale et crée des conflits d'intérêts, alors que le groupe, présent dans le luxe, la distribution et les médias, fait l'objet de nombreux articles.
"Comment les lecteurs pourront-ils s'informer de façon fiable sur la multitude de domaines d'activité sur lesquels Bernard Arnault est présent?", s'interroge Vincent de Féligonde, de la SDJ des Echos, dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal.
Jean-Baptiste Jacquin, de La Tribune, a rappelé de son côté une "censure" intervenue en septembre sur une partie d'un sondage "trop favorable à Ségolène Royal".
A l'issue d'une réunion d'urgence, le Forum permanent des SDJ a adressé un courrier au président de la République qu'il souhaite "rencontrer le plus rapidement possible" en tant que "garant d'une démocratie impartiale" dont "le pluralisme, garantie de l'honnêteté de l'information, est un élément essentiel".
"Les atteintes à l'indépendance des rédactions se sont multipliées ces derniers temps et n'épargnent aucune rédaction", a déclaré François Malye, président du Forum lors d'une conférence de presse.
Il a cité, entre autres, la "censure au Journal du Dimanche", le licenciement d'Alain Genestar, ancien directeur de Paris-Match et les tentatives de perquisitions au Canard Enchaîné dans le cadre de l'affaire Clearstream.
Face à cette "accumulation insupportable, il faut faire modifier la loi" pour "mettre fin au flou à l'origine de tous les abus de pouvoirs", a plaidé M. Malye.
Le Forum propose notamment que l'existence des SDJ soit reconnue par la loi et l'instauration d'un droit de veto - comme au Monde - donnant aux rédactions le pouvoir de s'opposer à un directeur de la rédaction. Une charte déontologique est par ailleurs en cours de rédaction.
"Il est nécessaire d'avoir un cadre légal car nous sommes tous en danger", a commenté Leïla de Comarmond, de la SDJ des Echos, qui se trouve en position de "faiblesse extrême". "Nous ne comprendrions pas que M. Sarkozy ne nous reçoive pas", a-t-elle lancé, regrettant le "grand silence" du président.
Philippe Cohen, journaliste à Marianne, a souhaité de son côté une "sanctuarisation du droit de critique des médias par les médias eux-mêmes", s'inquiétant de la suppression de l'émission +Arrêt sur images+" par France 5.
Cette réunion des SDJ, un fait rare, intervient alors qu'une crise frappe les deux principaux quotidiens économiques français, Les Echos et La Tribune.
L'affaire est "emblématique car elle traduit le mépris qu'ont certains actionnaires de la valeur d'une entreprise de presse", a commenté M. Malye.
Le groupe de luxe LVMH, dirigé par Bernard Arnault, a annoncé la semaine dernière son intention de racheter Les Echos. S'il met la main sur le premier quotidien économique français, LVMH devrait alors vendre La Tribune, qu'il détient.
Les journalistes des deux quotidiens ont fait grève la semaine dernière pour s'opposer aux intentions de M. Arnault, un proche de M. Sarkozy.
A La Tribune, déficitaire, les salariés redoutent les conséquences sociales d'une vente précipitée.
Leurs confrères des Echos craignent que leur cession à LVMH menace leur indépendance éditoriale et crée des conflits d'intérêts, alors que le groupe, présent dans le luxe, la distribution et les médias, fait l'objet de nombreux articles.
"Comment les lecteurs pourront-ils s'informer de façon fiable sur la multitude de domaines d'activité sur lesquels Bernard Arnault est présent?", s'interroge Vincent de Féligonde, de la SDJ des Echos, dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal.
Jean-Baptiste Jacquin, de La Tribune, a rappelé de son côté une "censure" intervenue en septembre sur une partie d'un sondage "trop favorable à Ségolène Royal".
jeudi 14 juin 2007
sarkozy ivre au G8
Sarkozy «ivre d'être là», selon un journaliste suisse
Par Rue89 17H47 13/06/2007
Alors, saoul ou pas saoul, le Président? Richard Werly, journaliste au Temps, était en face de lui pendant la conférence, au G8.
La question file sur tous les sites Internet depuis que circule, y compris sur Rue89, cette remarquable vidéo reprise d'un journal télévisé belge. La meilleure réponse jusqu'ici est venue, comme d'habitude, de l'étranger. Richard Werly, correspondant bruxellois du quotidien suisse Le Temps, était assis face à Nicolas Sarkozy lors de sa conférence de presse du G8, jeudi, en Allemagne.
Son verdict, paru mercredi dans son journal: le Président français était "à côté de la plaque. Pas alcoolisé. Plutôt survitaminé. Comme dopé. Quelque chose sonnait faux dans ses mots. Il n'était pas ce soir-là le chef de l'Etat français. Il était "Sarko", cet énergique politicien qui vous veut du bien, vous sourit mécaniquement, est bourré de tics et ramène tout à lui: la victoire arrachée à Bush sur le climat, l'arrêt des souffrances au Darfour..."
"Amphétamines, alcool, déprime? Laissons de côté les rumeurs qui vagabondent sur l'Internet", ajoute-t-il. "Ce qui m'a sidéré, en cette fin d'après-midi au G8, c'est que Nicolas Sarkozy ne parlait pas de l'état du monde. Il nous parlait de lui, de sa 'franchise', de son 'agenda', de son 'calme'. D'abord ivre d'être là. Saoulé par ses propres paroles."
Un témoignage suisse, pour mieux comprendre la France. De son côté, le présentateur du journal de la RTBF, la télévision publique belge à l'origine de l'affaire, a présenté ses excuses auprès de l'ambassade de France. Il avait affirmé en lancement de la fameuse vidéo que le Président français n'avait "pas bu que de l'eau" lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine...
lien de la vidéo:
http://www.dailymotion.com/video/x27s4a_sarkozy-ivre-au-g8
Par Rue89 17H47 13/06/2007
Alors, saoul ou pas saoul, le Président? Richard Werly, journaliste au Temps, était en face de lui pendant la conférence, au G8.
La question file sur tous les sites Internet depuis que circule, y compris sur Rue89, cette remarquable vidéo reprise d'un journal télévisé belge. La meilleure réponse jusqu'ici est venue, comme d'habitude, de l'étranger. Richard Werly, correspondant bruxellois du quotidien suisse Le Temps, était assis face à Nicolas Sarkozy lors de sa conférence de presse du G8, jeudi, en Allemagne.
Son verdict, paru mercredi dans son journal: le Président français était "à côté de la plaque. Pas alcoolisé. Plutôt survitaminé. Comme dopé. Quelque chose sonnait faux dans ses mots. Il n'était pas ce soir-là le chef de l'Etat français. Il était "Sarko", cet énergique politicien qui vous veut du bien, vous sourit mécaniquement, est bourré de tics et ramène tout à lui: la victoire arrachée à Bush sur le climat, l'arrêt des souffrances au Darfour..."
"Amphétamines, alcool, déprime? Laissons de côté les rumeurs qui vagabondent sur l'Internet", ajoute-t-il. "Ce qui m'a sidéré, en cette fin d'après-midi au G8, c'est que Nicolas Sarkozy ne parlait pas de l'état du monde. Il nous parlait de lui, de sa 'franchise', de son 'agenda', de son 'calme'. D'abord ivre d'être là. Saoulé par ses propres paroles."
Un témoignage suisse, pour mieux comprendre la France. De son côté, le présentateur du journal de la RTBF, la télévision publique belge à l'origine de l'affaire, a présenté ses excuses auprès de l'ambassade de France. Il avait affirmé en lancement de la fameuse vidéo que le Président français n'avait "pas bu que de l'eau" lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine...
lien de la vidéo:
http://www.dailymotion.com/video/x27s4a_sarkozy-ivre-au-g8
jeudi 7 juin 2007
Heures supplémentaires: François Hollande prédit une hausse de "deux à trois points de TVA"
extrait d'un article du nouvel obs.com du 7/6/07:
Le Premier secrétaire du PS François Hollande a prédit jeudi "une augmentation de deux à trois points de TVA pour compenser les cadeaux fiscaux" du gouvernement, notamment la défiscalisation et détaxation des heures supplémentaires.
"Il y a le coût de la disposition" pour laquelle "on parle maintenant de cinq milliards" d'euros, mais "qui va payer les cinq milliards d'euros d'exonération de cotisations sociales? Les cinq milliards de suppression des impôts sur les successions? Les cinq milliards du bouclier fiscal?", a-t-il lancé sur RTL.
"Pour compenser ces 15 milliards de cadeaux fiscaux, il va falloir augmenter de deux à trois points les taux de TVA", a prévenu le Premier secrétaire du PS. "Le Premier ministre et le Président (l')ont déjà mis à l'étude (...) l'annonce d'une commission de réflexion de TVA est en fait l'aveu qu'il y aura une augmentation".
Selon François Hollande, "pour les bonnes nouvelles, elles sont à moitié annoncées aujourd'hui, pour les mauvais nouvelles on ne les annonce pas du tout".
Le Premier secrétaire du PS François Hollande a prédit jeudi "une augmentation de deux à trois points de TVA pour compenser les cadeaux fiscaux" du gouvernement, notamment la défiscalisation et détaxation des heures supplémentaires.
"Il y a le coût de la disposition" pour laquelle "on parle maintenant de cinq milliards" d'euros, mais "qui va payer les cinq milliards d'euros d'exonération de cotisations sociales? Les cinq milliards de suppression des impôts sur les successions? Les cinq milliards du bouclier fiscal?", a-t-il lancé sur RTL.
"Pour compenser ces 15 milliards de cadeaux fiscaux, il va falloir augmenter de deux à trois points les taux de TVA", a prévenu le Premier secrétaire du PS. "Le Premier ministre et le Président (l')ont déjà mis à l'étude (...) l'annonce d'une commission de réflexion de TVA est en fait l'aveu qu'il y aura une augmentation".
Selon François Hollande, "pour les bonnes nouvelles, elles sont à moitié annoncées aujourd'hui, pour les mauvais nouvelles on ne les annonce pas du tout".
sarkozy et l'eugénisme
les propos de M. Sarkozy lors de son dialogue avec M. Onfray pour Philosophie Magazine.
Propos de M. Sarkozy : « J’inclinerais, pour ma part, à penser qu’on naît pédophile, et c’est d’ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a 1 200 ou 1 300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n’est pas parce que leurs parents s’en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d’autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l’inné est
Propos de M. Sarkozy : « J’inclinerais, pour ma part, à penser qu’on naît pédophile, et c’est d’ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a 1 200 ou 1 300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n’est pas parce que leurs parents s’en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d’autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l’inné est
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